Risques microbiens dans l'habitat spatial
Je participe depuis 5 ans comme expert à l'étude de l'impact des micro-organismes dans l'environnement hyper-anthropisé de l'ISS, la station spatiale internationale.
A ce titre je collabore avec l'ESA et avec le CNES (MEDES, Toulouse) pour définir des listes de pathogènes, de situations critiques et de moyens de contournement. Ceci est particulièrement important car le séjour en milieu spatial conduit à une baisse notable de l'immunité et donc à modifier le profil de risque infectieux. Au delà j'ai constitué une expertise sur le risque microbien pour l'environnement spatial. Je dois maintenant participer activement, à la demande de l'ESA, à développer le même type d'analyse dans le cadre du projet MELISSA (retraitement total des déchets de l'équipage). Un de mes objectifs est de contribuer à développer dans l'UMR un corpus de méthodologies spatialisables d'analyse du microbiome [dans ce cadre Bechy-Loizeau et al., 2015]. Une expérience portant sur la détection des pathogènes dans l'eau et dont j'ai été l'initiateur doit-être effectuée lors du vol de l'astraunaune français Thomas Pesquet (Novembre 2016). Parallèlement notre équipe est impliquée dans des recherches sur l'exobiologie et cette activité recoupe mon activité d'expert pour l'ESA.
Ecosystèmes anciens et isotopes stables
J'ai le grand plaisir d'intervenir depuis 2012 dans certains travaux de Christophe Lecuyer et son équipe comme biologiste et médecin...